Avant de commencer notre test, au cas où nous ne seriez pas familier avec ce type d’appareil, rappelons l’utilité d’un Chromecast. Ce tout petit boîtier, qui se relie en HDMI à un téléviseur, fonctionne sous Google TV. Il offre un accès à de nombreux services de streaming vidéo ou musical, comme Netflix, Disney+, Amazon Prime, Salto, Spotify, etc. Grâce à lui, on peut aussi consulter différents services (photos, météo, recettes…) et même jouer sur sa TV.
Enfin, l’appareil permet également de streamer un flux audio et vidéo sur TV, flux qui provient d’une source locale comme un smartphone ou un PC. Il est même possible de diffuser l’écran de son smartphone sur le téléviseur ou l’écran d’ordinateur, et de profiter ainsi d’une grande taille d’affichage.
Un Chromecast peut être utile dans différents cas. Si votre téléviseur est trop ancien par exemple, il n’est probablement pas connecté. Et même s’il l’est, il ne dispose peut-être des dernières applications de streaming en date. Le Chromecast, si. Autre cas : si certains modèles de TV tournent sous Android TV / Google TV, ce n’est pas le cas de tous. Chez LG par exemple, on trouve WebOS. Chez Samsung, c’est Tizen qui équipe les téléviseurs de la marque. Le problème, c’est que malgré leurs qualités, ces OS sont loin d’être aussi complets que Google TV. Et c'est là qu'un Chromecast se révèle particulièrement utile. Il offre un très large choix d'applications, et si d'aventure certaines manquent à l'appel du Play Store pour Google TV, il est toujours possible de forcer leur installation via des fichiers APK.
UN DESIGN TOUT EN RONDEUR
Le Chromecast de dernière génération se présente sous la forme d’un ovoïde aplati blanc, qui se glisse discrètement derrière le téléviseur ou un écran de PC. Notez cependant que l’appareil est plus protubérant que les précédentes itérations. Exit donc le petit boîtier circulaire et noire, le Chromecast avec Google TV en 1080p adopte le même design que la version 4K sortie en 2020. Mais à l’instar des précédentes versions, l’appareil est nanti d’un câble HDMI, qu’il n’est pas possible de désolidariser du boîtier.
Côté accessoires, Google a eu la bonne idée de fournir le câble et le bloc d’alimentation, indispensables pour faire fonctionner l’appareil. On profite donc d’un Chromecast plug’n play dès la sortie de boîte. Même les piles de la télécommande sont incluses. En cette période où les fabricants font des économies dans tous les sens et retirent du packaging toute sorte d’accessoire, c’est plutôt une bonne nouvelle. Il n’y a donc rien à acheter en supplément.
On remarque enfin que, si la toute première itération du Chromecast pouvait être alimentée via le port USB d’un téléviseur ou d'un moniteur, ce désormais n’est plus le cas. Il faut impérativement une alimentation suffisante pour nourrir l'appareil. D'où la nécessité de faire appel au bloc d'alimentation fourni, auquel cas l'appareil démarre, mais affiche un message vous enjoignant d'utiliser l'accessoire d'alimentation offert dans la boîte du Chromecast avec Google TV.